L’avènement rapide de l’intelligence artificielle (IA) a soulevé de multiples interrogations dans divers secteurs, notamment sur la manière dont elle va transformer les métiers et si ces changements dynamiques pourraient diminuer les postes de travail, ce qui serait bénéfique pour les entreprises mais moins pour les employés. Le secteur des jeux vidéo, l’un des plus importants du divertissement mondial, n’est pas épargné. Il est confronté à une augmentation continue des coûts et à un allongement des délais de développement. Dans ce contexte, l’IA pourrait apporter une aide significative.
Selon Embracer, l’un des plus grands éditeurs mondiaux basé en Suède, l’IA ne concurrence pas nos employés. Cette société englobe des studios comme le studio tchèque Warhorse ou le studio slovaque Nine Rocks Games, et détient également les droits de marques célèbres telles que Tomb Raider ou Le Seigneur des Anneaux. Après s’être récemment scindé en trois entreprises distinctes, ce conglomérat a adopté une politique d’intelligence artificielle.
L’intelligence artificielle peut considérablement améliorer le développement des jeux en augmentant l’efficacité des ressources, en intégrant des comportements intelligents, en personnalisant et en optimisant les expériences ludiques. En utilisant l’IA, nous créons des expériences plus captivantes et immersives, offrant à chaque joueur une expérience unique, dynamique et personnalisée. De grandes opportunités pour l’IA se dessinent également dans les domaines de la rapidité de développement des jeux, de la logistique et de la planification. Embracer Group est également conscient des risques potentiels associés à l’utilisation de l’IA. Des développeurs ont exprimé des préoccupations concernant l’impact de l’intelligence artificielle sur la création de jeux et sur leur métier.
Face aux récents licenciements au sein de l’entreprise, ces préoccupations pourraient être particulièrement marquées en ce qui concerne les futures initiatives en matière d’IA. Tomas Hedman, responsable de la protection de la vie privée et de la gestion de l’IA chez Embracer, insiste sur le fait que l’entreprise ne cherche pas à remplacer les humains par des machines. « Nous ne voulons pas substituer les individus par de l’intelligence artificielle, nous voulons les renforcer, » déclare Hedman. « C’est le fondement de notre démarche pour exploiter le potentiel de l’IA, avec une approche centrée sur l’humain, » ajoute-t-il. La direction que prendra finalement Embracer et ce que cela impliquera pour l’entreprise reste à déterminer.
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