La plateforme de référence intègre désormais un éditeur intelligent capable de modifier l’ensemble des photos et images issues du web.
La start-up Midjourney, qui a développé l’un des modèles d’intelligence artificielle les plus performants dans la génération d’images par commande textuelle, lance son nouvel outil “Image Editor”. Cette innovation permet la modification de toutes les images du web, à la manière de Photoshop, d’après le site spécialisé Tom’s Guide.
La simplicité d’utilisation est l’atout majeur de cet outil : les utilisateurs sélectionnent une zone précise et décrivent les modifications souhaitées. L’interface propose également les outils traditionnels d’édition, dont la gomme numérique.
Les capacités de l’éditeur Midjourney s’étendent au-delà du traitement des images classiques. Les utilisateurs ont la possibilité d’importer leurs esquisses et dessins manuscrits, pour les transformer en créations artistiques élaborées grâce à l’intelligence artificielle.
La nouvelle fonction Retexture enrichit les possibilités de modification des matériaux, surfaces et détails. Un exemple concret : après avoir importé la photographie d’un salon, l’utilisateur peut demander à Midjourney de modifier les éléments, les textures murales, les couleurs, ou même d’adapter l’éclairage pour créer une ambiance nocturne.
Les équipes de développement mesurent les enjeux liés à cet outil sophistiqué, notamment les risques de violation des droits d’auteur et la création de deepfakes perfectionnés. L’accès est ainsi réservé aux abonnés premium et aux utilisateurs ayant produit plus de 10 000 images.
L’entreprise prévoit l’installation de dispositifs de contrôle pour prévenir les utilisations abusives. Ces mesures pourraient permettre une démocratisation progressive de l’outil.
Les concepteurs de Midjourney ont récemment mis en ligne une version web intégrale, ouverte à tous les utilisateurs. Cette version gratuite présente certaines restrictions d’usage.
OpenAI présentera un nouveau modèle d’intelligence artificielle pendant l’hiver 2024. Les développeurs anticipent une avancée majeure : ce modèle devrait atteindre le niveau d’une intelligence artificielle générale (AGI), permettant des interactions comparables à celles établies avec un être humain.
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