Une victoire suscite des interrogations
Jonas Vingegaard a franchi à peine la ligne d’arrivée en tant que vainqueur du contre-la-montre décisif du Tour de France, rapprochant ainsi sa possible victoire finale, que les accusations de “dopage mécanique” ont commencé à émerger. L’écart significatif de 1 minute 38 secondes par rapport à Tadej Pogačar sur une étape de 22 km a inévitablement suscité des interrogations sur une éventuelle fraude technologique, l’un des sujets les plus brûlants du peloton actuellement.
One of the greatest time trials in Tour de France history 🤯
Jonas Vingegaard wins Stage 16 with an insane display of strength – finishing 1′ 38” ahead of Tadej Pogačar 😲
____________
🇫🇷 #TDF2023 pic.twitter.com/bdiC2wyqCu— Velon CC (@VelonCC) July 18, 2023
Que fait l’UCI pour contrer le dopage mécanique?
L’Union Cycliste Internationale (UCI) passe aux rayons X les vélos du vainqueur de l’étape et du porteur du maillot jaune chaque jour. Toutefois, des doutes subsistent sur l’efficacité de ces contrôles. Les avis sont partagés parmi les coureurs et les officiels des équipes du Tour. La plupart sont d’avis qu’aucun coureur n’oserait utiliser des moteurs ou des dispositifs de propulsion magnétique, compte tenu des contrôles quotidiens de l’UCI.
Des opinions divergentes sur la menace du dopage mécanique
De nombreux coureurs, comme Caleb Ewan, pensent que le dopage mécanique n’a pas lieu dans le peloton. Selon eux, l’évolution rapide du cyclisme est due à des facteurs tels que l’amélioration des vélos, la progression des connaissances et l’évolution de l’entraînement. Cependant, l’histoire du cyclisme professionnel montre que la tentation de tricher peut toujours être présente.
Bonjour M. Vayer,
N’arrivant pas à dormir, encore halluciné, sinon traumatisé par la 16e étape, j’ai comparé celle-ci à une ligne d’arrivée d’un 100 m haies (hommes pour le coup).
Lorsque Vingegaard franchit la ligne, Pogacar est 5 mètres derrière lui, Van Aert est à 8 mètres…… pic.twitter.com/cQ7Athzohc— 🅰ntoine VAYER 📸🖋️ (@festinaboy) July 19, 2023
Les contrôles de l’UCI sont-ils suffisants ?
Les officiels de l’équipe Jumbo-Visma ont confirmé que le vélo avec lequel Vingegaard a remporté l’étape a été soumis aux rayons X conformément aux protocoles de l’UCI. Michael Rogers, responsable de la lutte contre la fraude technologique à l’UCI, a expliqué que malgré les risques importants, il est essentiel de rester vigilant.
L’UCI face à la menace du dopage mécanique
Chaque jour, l’UCI déploie une équipe de trois à quatre officiels pour scanner des dizaines de vélos à la recherche de moteurs, de batteries, de câbles ou de toute autre masse dense qui ne ferait pas partie d’un vélo en fibre de carbone moderne. Jusqu’à présent, lors de ce Tour de France 2023, aucun indice de fraude technologique n’a été détecté.
Le spectre de la fraude technologique
INSANE. Pour Pogacar sur la côte de Domancy du #TDF2023 si on enlève 10sec de changement de vélo : 7min17s pour 2.6km à 8.69% : 468 watts Etalon, ~ 6.7 w/kg. Vingegaard 6min52s avec vélo de contre la montre, ce n’est pas loin de 500 watts Etalon . #TDF2023 Rappel Watts Etalon =… https://t.co/0RdVCGJIG6
— 🅰ntoine VAYER 📸🖋️ (@festinaboy) July 18, 2023
Même si aucune preuve de fraude technologique n’a été découverte, des rumeurs de moteurs cachés circulent depuis des années, jetant un voile de suspicion sur des courses d’un jour importantes et même sur des performances de grands tours. Les changements de roues inexpliqués, les accélérations soudaines suite à des mouvements étranges sur les guidons ont été des signes révélateurs, mais aucune preuve tangible n’a jamais été découverte.
La réaction de l’UCI face à la menace
En réponse à ces rumeurs, l’UCI a intensifié ses efforts pour stopper les tricheurs potentiels. Elle a commencé à utiliser un détecteur de chaleur thermique, puis a déployé une installation mobile de rayons X. Cependant, avec l’amélioration technologique des vélos électriques, de nombreux observateurs insistent sur le fait que la technologie existe déjà pour dissimuler des moteurs dans les vélos de course d’aujourd’hui.
Des performances exceptionnelles suscitent des questions
Les performances exceptionnelles suscitent inévitablement des questions sur une éventuelle fraude technologique ou un dopage à l’ancienne. Face aux interrogations des médias, Vingegaard a admis comprendre le scepticisme actuel, surtout à la lumière du passé peu reluisant du cyclisme, mais il a vite assuré qu’il ne prenait rien d’illégal.
L’UCI a-t-elle un œil sur tous les vélos?
Rogers a insisté sur le fait que l’UCI surveille de près tous les vélos utilisés lors de chaque étape du Tour. Selon lui, l’équipe d’officiels de l’UCI travaillant sur le Tour ce mois-ci est particulièrement vigilante à l’égard de tout type de performance suspecte, de changements de vélos mal chronométrés et de changements fréquents de roues ou d’autres équipements.
Les contrôles de l’UCI peuvent-ils être contournés?
Certains professionnels estiment que les contrôles de l’UCI peuvent être trompés et qu’il y a de la place pour que quelqu’un essaie de tricher. Benoît Cosnefroy d’Ag2r-Citroën a déclaré aux journalistes qu’il ne pense pas que les contrôles de l’UCI soient suffisants. Il a exprimé son inquiétude quant à l’absence de trace d’un éventuel dopage mécanique une fois le vélo enlevé.
L’UCI maintient la pression
Rogers de l’UCI insiste sur le fait que la fédération cycliste reste en alerte. Il estime qu’il est crucial de rester à jour avec la technologie et de protéger l’intégrité du sport.
Les conséquences d’une fraude technologique
Qu’arriverait-il si un vainqueur d’étape du Tour était pris avec un moteur dans son vélo ? Oliver Naesen d’Ag2r-Citroën pense que ce serait vraiment choquant. Il estime qu’un tel acte pourrait conduire à une peine de prison.
La voie à suivre pour l’UCI
Malgré les défis, Rogers estime que l’UCI est prête à faire face à tout ce qui pourrait survenir lors des prochains tours. Les contrôles continueront à s’intensifier et l’UCI est prête à utiliser tous les outils disponibles pour garantir un jeu équitable dans le sport qu’elle réglemente.
Je suis Samuel Le Goff, à la tête de Menow.fr et père de deux enfants. À 38 ans, je navigue dans l’univers de l’informatique depuis plus de 14 ans, me spécialisant récemment dans le contenu high-tech et le gaming. Ma mission ? Partager des conseils pratiques et des insights en technologie, avec une touche d’honnêteté et d’authenticité, comme si je m’adressais à des amis.