Décédé des dizaines de fois, humilié par d’innombrables ennemis, mais chaque défaite m’incite à revenir et à retenter ma chance. Si la mort peut être satisfaisante, Remnant II en est l’incarnation parfaite.
Remnant II : Le plaisir de la résilience
Certains jeux peuvent frustrer dès le début par leur niveau de difficulté, mais Remnant II est l’un de ceux qui, malgré une défaite après l’autre, vous poussent à vous relever, à recharger votre arme et à revenir à la charge. La satisfaction de vaincre un boss coriace compense amplement le nombre de fois où vous devez recommencer une phase du jeu. C’est le cas de Remnant II – la suite de From the Ashes, une création des développeurs de Darksiders III entre autres. Ce n’est pas un jeu pour les amateurs d’intrigues complexes, de personnages fascinants et de lieux magnifiques. Cependant, si vous recherchez un défi et que vous aimez tirer sans fin sur des hordes de démons, alors Remnant II répondra à vos attentes, bien que c’est essentiellement tout ce qu’il a à offrir.
Dark Souls avec des pistolets ? Une comparaison pertinente
Je tiens à préciser que je ne suis pas particulièrement fan des jeux de type “Soulslike”, car je suis loin d’être masochiste. Pourquoi parler de ce sous-genre spécifique ? Parce que Remnant, développé par Gunfire Games, est souvent décrit comme un “Dark Souls avec des pistolets”, une description avec laquelle il est difficile d’être en désaccord. Non seulement en termes de style, mais aussi de gameplay. Vous devez savoir que du point de vue de l’histoire, Remnant II n’a pas grand-chose à offrir. Nous sommes confrontés à une vision post-apocalyptique d’un groupe de survivants luttant contre une menace mystérieuse appelée The Root. “La Racine” semble déterminée à exterminer l’humanité, corrompant tout autour avec une souillure démoniaque.
Quid de l’intrigue ?
La narration de Remnant 2 commence avec un créateur de personnage simple et modeste – plus pour la forme que pour une immersion profonde, car notre héros finira de toute façon par porter une armure qui cache ses coiffures, maquillages ou cicatrices de guerre. Après avoir passé des heures à peaufiner les personnages de Diablo IV, je me suis senti un peu déçu, mais après tout, ce n’est pas un RPG scénarisé, donc je ne vais pas trop insister sur cet aspect.
Le potentiel de la coopération dans Remnant II
En jouant à Remnant II, vous vous demandez parfois : “Mais de quoi s’agit-il vraiment ?” Le jeu ne vous guide pas, n’établit pas de buts clairs, et la carte elle-même n’est pas aussi transparente qu’on pourrait l’espérer. Je vais donc le dire tout de suite : il s’agit de carnage. Ce n’est pas un type de divertissement qui plaira au joueur occasionnel. Le problème est que plus vous jouez à Remnant II, plus vous ressentez le besoin de défis, que le jeu répond très bien, car les ennemis s’adaptent aux capacités actuelles du héros. Il faut admettre, cependant, que jouer seul peut rapidement devenir ennuyeux, et c’est là que le mode coopératif, qui libère tout son potentiel, vient à la rescousse.
Des erreurs, des bugs et des énigmes qui ne fonctionnent pas
Maintenant, parlons des défauts et des erreurs, car les développeurs n’ont malheureusement pas réussi à les éviter. Remnant II peut s’écraser au moment le moins attendu, renvoyant le joueur à l’écran principal, et dans les cas extrêmes, au menu de la console. J’ai également rencontré des situations sporadiques où le jeu se bloquait pendant l’écran de chargement et nécessitait d’être fermé et redémarré.
Cependant, ce n’était pas le plus gros inconvénient. Gunfire Games, dans tout ce carnage de monstres, n’a pas oublié d’ajouter des énigmes à l’ensemble. En soi, cela serait une bonne idée si celles-ci n’étaient pas occasionnellement buguées, ce qui rend leur résolution impossible. Il n’est pas rare de devoir redémarrer un niveau à cause d’un objet essentiel qui refuse d’apparaître ou d’une interaction clé qui ne se déclenche pas. Ces situations sont particulièrement frustrantes et nuisent à l’expérience globale de jeu.
En somme, Remnant II est un jeu exigeant qui offre un défi constant et une satisfaction immense lorsque l’on parvient à surmonter ses obstacles. Si vous êtes un fan du genre Soulslike, vous trouverez probablement du plaisir à naviguer dans ses univers post-apocalyptiques, à affronter ses ennemis coriaces et à mourir encore et encore dans la quête de la victoire.
Néanmoins, il est important de noter que le jeu n’est pas sans défauts. Les bugs peuvent rendre l’expérience frustrante, surtout lorsqu’ils empêchent la progression du jeu. La coopération est un ajout bienvenu et ajoute une dimension supplémentaire à l’expérience, mais elle ne peut pas complètement compenser ces défauts.
En fin de compte, Remnant II est un jeu pour ceux qui aiment le défi et qui peuvent tolérer les bugs occasionnels et autres frustrations. Pour les autres, il vaut peut-être mieux attendre qu’une mise à jour résolve ces problèmes avant de plonger dans le chaos de ce monde dévasté.
Je suis Samuel Le Goff, à la tête de Menow.fr et père de deux enfants. À 38 ans, je navigue dans l’univers de l’informatique depuis plus de 14 ans, me spécialisant récemment dans le contenu high-tech et le gaming. Ma mission ? Partager des conseils pratiques et des insights en technologie, avec une touche d’honnêteté et d’authenticité, comme si je m’adressais à des amis.