La nouvelle politique de Google soulève de nouvelles interrogations sur la confidentialité.
Une mise à jour discrète de la politique de confidentialité
Il est fort probable que vous ne l’ayez pas remarqué, mais Google a discrètement mis à jour sa politique de confidentialité au cours du week-end. Bien que le libellé de la politique ne diffère que légèrement de celui d’avant, le changement est suffisamment important pour susciter des inquiétudes.
La section recherche et développement fait désormais la différence
Tel que repéré par Gizmodo, Google a actualisé sa politique de confidentialité. Si la majeure partie de la politique ne présente rien de particulièrement notable, une section attire désormais l’attention : la section recherche et développement. Cette section explique comment Google peut utiliser vos informations et se lit désormais comme suit :
Google utilise des informations pour améliorer nos services et pour développer de nouveaux produits, fonctionnalités et technologies qui profitent à nos utilisateurs et au public. Par exemple, nous utilisons des informations publiquement disponibles pour aider à former les modèles d’IA de Google et à construire des produits et fonctionnalités comme Google Translate, Bard et les capacités de l’IA Cloud.
Les nouveaux éléments de la politique
Avant la mise à jour, cette section mentionnait “pour les modèles de langue” au lieu de “modèles d’IA”. Elle mentionnait également uniquement Google Translate, où elle ajoute maintenant Bard et Cloud AI.
Comme le souligne le média, c’est une clause étrange pour une entreprise à ajouter. Ce qui la rend singulière, c’est la façon dont elle est formulée qui donne l’impression que le géant de la technologie se réserve le droit de collecter et d’utiliser des données provenant de n’importe quelle partie de l’internet public. Habituellement, une politique de ce genre ne discute que de la manière dont l’entreprise utilisera les données postées sur ses propres services.
Une nouvelle perspective sur l’utilisation des données en ligne
Alors que la plupart des gens se rendent probablement compte que tout ce qu’ils mettent en ligne sera accessible au public, ce développement ouvre une nouvelle perspective : l’utilisation. Il ne s’agit pas seulement que d’autres puissent voir ce que vous écrivez en ligne, mais aussi de la façon dont ces données seront utilisées.
Les modèles d’IA et le droit de propriété intellectuelle
Bard, ChatGPT, Bing Chat et d’autres modèles d’IA qui fournissent des informations en temps réel fonctionnent en extrayant des informations de l’internet. Les informations provenant souvent de la propriété intellectuelle d’autrui. Actuellement, ces outils d’IA font l’objet de poursuites pour vol, et il y a fort à parier que d’autres suivront.
Je suis Samuel Le Goff, à la tête de Menow.fr et père de deux enfants. À 38 ans, je navigue dans l’univers de l’informatique depuis plus de 14 ans, me spécialisant récemment dans le contenu high-tech et le gaming. Ma mission ? Partager des conseils pratiques et des insights en technologie, avec une touche d’honnêteté et d’authenticité, comme si je m’adressais à des amis.