Après plusieurs semaines d’utilisation intensive du Garmin Fenix 8, je peux dire que cette montre a su m’impressionner sur de nombreux points, tout en me poussant à réfléchir sur ce que je recherchais réellement dans un appareil de ce type. C’est une montre qui regorge de fonctionnalités utiles, mais qui ne fait pas toujours l’unanimité sur certains détails. Voici mon expérience.
Une personnalisation complète pour s’adapter à tous
Ce que j’ai tout de suite apprécié, c’est la variété des modèles disponibles. Entre les tailles de boîtiers (43 mm, 47 mm, 51 mm), les matériaux comme le titane ou l’acier inoxydable, et les options d’écrans AMOLED ou MIP, il est quasiment impossible de ne pas trouver une version qui correspond à ses goûts ou à son style de vie. Personnellement, j’ai testé la version 47 mm avec un écran AMOLED protégé par du verre saphir et un bracelet en silicone. Ce modèle m’a convaincu par son équilibre entre élégance et durabilité.
Je dois dire que le bracelet en silicone, bien qu’assez classique, s’est révélé être un excellent choix pour les activités sportives. Il est confortable, facile à nettoyer et reste en parfait état même après des séances intenses où transpiration et humidité sont de la partie. Cette attention aux détails dans les matériaux est clairement un point fort.
Un design modernisé, mais moins robuste
Ce qui m’a toujours attiré chez les montres de la série Fenix, c’est leur design robuste, qui donne l’impression d’avoir un appareil prêt à tout. Avec la Fenix 8, j’ai remarqué que Garmin avait opté pour des lignes un peu plus modernes et des bordures plus fines, ce qui donne un look plus “smartwatch”. Cela rend le produit plus discret et probablement plus séduisant pour un public plus large, mais j’avoue que j’aurais préféré retrouver cette impression de solidité brute qui caractérisait les générations précédentes.
Cela dit, je dois reconnaître que la Fenix 8 est très polyvalente. Que ce soit en tenue de sport ou portée avec un costume pour une soirée, elle sait s’adapter. C’est cette polyvalence esthétique qui m’a permis de ne pas hésiter à la porter dans toutes les situations.
Une interface sportive efficace et pratique
Une des choses qui m’a le plus surpris lors des premières utilisations, c’est la combinaison entre l’écran tactile et les cinq boutons physiques. Honnêtement, je pensais que l’écran suffirait, mais au fil des jours, je me suis rendu compte que les boutons restent indispensables. Par exemple, lorsque je fais du vélo ou que je m’entraîne en hiver avec des gants, les commandes physiques sont un véritable atout.
Ce que j’ai trouvé intéressant, c’est la nouvelle fonction de la touche supérieure gauche, qui active une lampe torche intégrée. Lors d’une sortie en fin de journée, cela s’est avéré très pratique pour éclairer mon chemin sans avoir besoin de sortir mon téléphone ou d’une autre source de lumière.
En revanche, je suis un peu mitigé sur le nouveau mécanisme de boutons “inductifs”. Bien qu’il améliore l’étanchéité, j’ai trouvé que le manque de retour tactile rendait leur utilisation moins agréable. Par moments, je me demandais si j’avais bien appuyé, surtout pendant mes séances où l’on est souvent pressé par l’effort.
Des performances sportives remarquables
Là où la Fenix 8 brille véritablement, c’est dans le suivi des activités sportives. J’ai testé ses capacités dans plusieurs contextes : course à pied, vélo, et même musculation. La précision des mesures est bluffante, notamment pour le GPS et le suivi de la fréquence cardiaque. Le capteur de fréquence cardiaque de 5e génération est réactif, même lors des entraînements fractionnés où les changements de rythme sont rapides.
Ce qui m’a vraiment marqué, c’est le détail des données fournies après chaque séance. Par exemple, après une sortie à vélo, j’ai pu consulter non seulement ma vitesse moyenne et mes calories brûlées, mais aussi des informations comme l’élévation totale ou la répartition entre effort aérobie et anaérobie. Pour quelqu’un qui aime analyser ses performances, c’est une mine d’or.
En salle de sport, j’ai trouvé très utile que la montre reconnaisse automatiquement les exercices de musculation et compte les répétitions. Ce n’est pas parfait (il lui arrive de se tromper sur certains mouvements comme les squats), mais pouvoir corriger les données après coup dans l’application est un vrai plus.
Une autonomie impressionnante
L’autonomie est sans conteste un des points qui m’a le plus convaincu. Lors de mes tests, avec des séances d’entraînement quotidiennes d’environ 90 minutes et des notifications activées, j’ai pu tenir un peu plus de neuf jours sans recharger. Avec l’écran Always-On Display activé, ce chiffre descendait à environ cinq jours, ce qui reste excellent pour une montre aussi performante.
Cela dit, je regrette que Garmin n’ait pas opté pour la recharge sans fil. Le câble fourni est non seulement court, mais l’utilisation d’un connecteur propriétaire peut être contraignante. Même si la recharge complète prend environ 90 minutes, l’ajout d’une option sans fil aurait été un réel avantage pour un produit de ce niveau.
Un écran AMOLED agréable, mais pas sans défaut
L’écran AMOLED est indéniablement l’un des points qui modernise le Fenix 8. Les couleurs sont riches, le contraste est saisissant et les informations sont parfaitement lisibles dans la plupart des situations. Pourtant, j’ai trouvé la luminosité maximale limitée, surtout en plein soleil. Lors d’une sortie à vélo par une journée très ensoleillée, j’ai dû parfois incliner mon poignet pour mieux voir les informations, ce qui peut être gênant en plein effort.
En comparaison avec l’écran MIP des anciens modèles, je dois dire que le choix de l’AMOLED apporte un vrai confort visuel, mais pour des activités en extérieur, le MIP reste plus performant.
Mon bilan après plusieurs semaines d’utilisation
Le Garmin Fenix 8 m’a impressionné par sa polyvalence et son éventail de fonctionnalités sportives, parfaitement adaptées aux besoins des athlètes amateurs ou confirmés. Son autonomie, sa précision et la richesse des données fournies en font un excellent compagnon d’entraînement. J’ai particulièrement apprécié le confort du bracelet, la qualité de fabrication et la robustesse globale de l’appareil.
Malgré tout, certains points m’ont laissé sur ma faim. L’écran AMOLED, bien qu’agréable et moderne, aurait bénéficié d’une meilleure luminosité pour une utilisation optimale en extérieur. Les nouveaux boutons “inductifs” ne m’ont pas convaincu : ils offrent moins de retour tactile que les anciens mécanismes. De plus, l’absence de recharge sans fil reste un détail frustrant pour un appareil de cette gamme.
Après ces semaines de test, je continue à utiliser ma Garmin Fenix 7 Pro, qui répond mieux à mes besoins. Son écran MIP est parfaitement adapté aux activités en plein air, ses boutons classiques sont plus précis et intuitifs, et son prix est également plus accessible. Cependant, pour ceux qui recherchent une montre moderne, dotée d’un écran AMOLED et riche en fonctionnalités sportives, le Fenix 8 reste un excellent choix qui ne devrait pas décevoir.
Maxime Lefèvre : Rédacteur, passionné de high-tech et de gaming, fan de science-fiction et amateur de bon café.
Merci pour cet article très utile et instructif. Il m’a vraiment beaucoup aidé