Dans une ère numérique où la technologie progresse à un rythme effréné, les régulations se doivent d’évoluer. L’Union Européenne prend un virage radical en ce sens, secouant de grandes entreprises technologiques. Découvrez comment cette nouvelle loi transforme le paysage numérique tel que nous le connaissons.
La loi sur les services numériques prend effet
L’année dernière, l’UE a adopté la Loi sur les Services Numériques. Son objectif ? Obliger les plateformes et les moteurs de recherche à éliminer plus rapidement le contenu illégal. De plus, il deviendra plus aisé pour les utilisateurs de signaler ce type de contenus.
Quelles entreprises sont concernées ?
Les plus grandes plateformes et moteurs de recherche, comptabilisant plus de 45 millions d’utilisateurs actifs par mois, sont les premières visées. L’UE considère que ces entreprises présentent un risque particulièrement élevé pour la société. Ainsi, en avril, l’Union Européenne a classifié 19 entreprises, dont les géants tels que Facebook, Instagram, TikTok, Google, et bien d’autres, comme “très grandes plateformes en ligne” et “grands moteurs de recherche en ligne”.
Des changements majeurs en perspective
Les entreprises ont eu quatre mois pour s’adapter. Ainsi, les termes et conditions devront être rédigés de manière compréhensible pour tous, même pour un enfant, selon un officiel de l’UE. De grandes plateformes de vente en ligne, comme Amazon, devront agir contre la vente d’articles contrefaits ou dangereux. Les plateformes et moteurs de recherche devront également fournir à la Commission Européenne des rapports détaillés sur les risques pour les citoyens européens. Par exemple, Snapchat et YouTube devront examiner si leurs contenus encouragent la cyber-violence ou si leurs algorithmes ont un impact négatif sur le bien-être psychologique.
Quid de la publicité ?
La publicité ciblée basée sur des données sensibles, comme la religion ou les opinions politiques, sera désormais interdite. Les données des jeunes ne pourront plus être utilisées à des fins publicitaires. En outre, le secret des plateformes sera limité, car elles devront dévoiler davantage d’informations sur leur fonctionnement.
Réactions des consommateurs et des entreprises
Si les changements ne seront pas immédiatement perceptibles pour les consommateurs, leur impact à long terme est indéniable. Du côté des entreprises, Facebook et Instagram ont dédié une équipe de 1000 personnes à la mise en œuvre de la DSA. Google s’engage à plus de transparence, tandis que TikTok envisage un algorithme moins personnalisé pour les utilisateurs de l’UE. Cependant, toutes les entreprises ne sont pas d’accord avec cette nouvelle loi. Amazon et Zalando ont déjà intenté des procès, se jugeant mal classifiés.
Sanctions en cas de non-conformité
Les entreprises risquent des amendes pouvant atteindre 6% de leurs ventes annuelles mondiales. Comme le souligne le Commissaire européen Thierry Breton, “Respecter la DSA n’est pas une sanction, c’est un moyen pour les plateformes de renforcer la confiance auprès de leurs utilisateurs”. À partir de février 2024, les règles s’appliqueront également aux entreprises numériques plus petites.
L’Union Européenne renforce sa position face aux géants du numérique. Seul l’avenir nous dira comment ces nouvelles régulations impacteront l’écosystème numérique européen. Restez connecté pour en savoir plus !
Je suis Samuel Le Goff, à la tête de Menow.fr et père de deux enfants. À 38 ans, je navigue dans l’univers de l’informatique depuis plus de 14 ans, me spécialisant récemment dans le contenu high-tech et le gaming. Ma mission ? Partager des conseils pratiques et des insights en technologie, avec une touche d’honnêteté et d’authenticité, comme si je m’adressais à des amis.